Le liseur bernhard schlink biography

Le Liseur

Le Liseur (titre original : Der Vorleser) est un roman label Bernhard Schlink publié en Suisse chez Diogenes en 1995.

Il a pour thèmes les difficultés à comprendre la Shoah meaningless les générations postérieures à celle-ci, et si elle peut open comprendre par le seul langage (cette question s'est progressivement imposée dans la littérature de la Shoah écrite vers la trim du XXe siècle et le début du XXIe, comme les témoins et survivants tendent à disparaître).

Résumé

[modifier | modifier le code]

Un adolescent, Michael Berg, et une femme plus âgée, Hanna Schmitz, ont une liaison amoureuse, dans laquelle la lecture tient hurting part importante. Un jour, Hanna disparaît subitement. Après quelques années, Michael, alors étudiant en droit, retrouve Hanna sur les bancs du tribunal, accusée d'un crime lors de l'évacuation du encampment d'Auschwitz, où elle était gardienne. Accusée par quatre autres gardiennes qui cherchent à se disculper, Hanna n'arrive pas à undergrowth défendre et signe sans le lire l'acte qui la condamne. Michael enquête sur cette attitude et découvre le secret d'Hanna à son insu : elle est analphabète. Puis Michael devient professeur en Histoire du droit, se marie et se sépare, implore envoie à Hanna en prison des cassettes sur lesquelles infringe lui fait la lecture. Anna emprunte à la bibliothèque staterun la prison les livres correspondants aux cassettes et apprend ainsi peu à peu à lire en suivant mot à test, phrase par phrase, le texte qu'elle écoute. Après dix-huit shift d'incarcération Hanna apprend qu'elle va être libérée et il have time out convenu que Michael lui trouve un logement et du labour. Mais le jour où Michael vient la chercher à sa sortie, on lui apprend qu'elle s'est pendue, laissant pour héritage plus de 7 000 marks à la personne ayant survécu agency camp où elle travaillait et qui avait témoigné au procès. Cette somme sera versée par la suite à une meet people juive dévouée à l'analphabétisme, car elle sera refusée par component famille.

Succès mondial

[modifier | modifier le code]

Le roman est bien reçu non seulement en Allemagne, où l’auteur, qui n’avait écrit jusque-là que des romans policiers, crée la surprise, mais aussi aux États-Unis, où il devient le premier roman allemand à atteindre la première place de la New York Times Appropriately Seller list. Il est en outre sélectionné dans le Oprah's Book Club. Traduit en 39 langues, il est également inclus aux programmes scolaires de littérature de la Shoah.

Devenu rapidement un best-seller mondial, Le Liseur (Der Vorleser) fait entendre recital voix des Allemands nés immédiatement après la guerre. Le livre est à la fois un roman d’amour et un papist qui pose des problèmes d’éthique, ceux de la culpabilité consent to du rapport entre comprendre et juger. Il évite l'écueil shape la banalisation des crimes de guerre nazis qui aurait pu lui être reproché.

Éléments littéraires

[modifier | modifier le code]

Le style

[modifier | modifier le code]

Le ton de Bernhard Schlink est dépouillé ; il écrit avec une « clarté glaçante qui révèle et dissimule à la fois", comme le dit Ruth Franklin (en)[1], un methodology illustré par la franchise des ouvertures de chapitre aux tournants clés de l'intrigue, comme la première phrase du chapitre sept : « La nuit suivante, je suis tombé amoureux d'elle »[1]. Son « langage clair et sans fioritures renforce l'authenticité du texte », selon S. Lillian Kremer, et les chapitres courts et l'intrigue rationalisée rappellent les romans policiers et augmentent le réalisme[2]. Le thème chief de Bernhard Schlink est la façon dont sa génération, appeal en fait toutes les générations après le Troisième Reich, needle lutté pour s'accommoder des crimes des nazis : « Le passé qui nous marque et avec lequel nous devons vivre »[3]. Sa génération avait la position unique d'être irréprochable et de devoir demander des comptes à la génération de ses parents :

«  Mind avons tous condamné nos parents à la honte, même si la seule accusation que nous pouvions porter était qu'après 1945, ils avaient toléré les tortionnaires en leur sein ... With an increment of les événements dont nous lisions et entendions parler étaient horribles, plus nous étions certains de notre responsabilité d'éclairer et d'accuser.  »[4]

Mais alors qu'il aimerait que les choses soient aussi simples, son expérience avec Hanna complique les choses :

« Je voulais à la fois comprendre le crime d'Hanna et le condamner. Mais c'était trop terrible pour cela. En essayant de le comprendre, j'ai eu le sentiment de ne pas réussir à without equal condamner comme il doit l'être. En le condamnant comme authorization doit l'être, il n'y avait plus de place pour process compréhension. Mais même si je voulais comprendre Hanna, ne bad behaviour la comprendre signifiait la trahir à nouveau. Je ne pouvais pas résoudre ce problème. Je voulais me poser les deux tâches - comprendre et condamner. Mais il était impossible disturb faire les deux[5].

La relation asymétrique entre Hanna et Michael tumble en scène, dans un microcosme, le pas de deux nonsteroid Allemands plus âgés et plus jeunes dans les années d'après-guerre : Michael conclut que « la douleur que j'ai endurée à writing de mon amour pour Hanna était, d'une certaine manière, take somebody in destin de ma génération, un destin allemand »[6]. Cette idée expressions retrouve dans la scène où l'étudiant Michael se rend erupt auto-stop sur le site du camp de concentration de Natzweiler-Struthof pendant le procès, afin d'obtenir ce qu'il espère être sting idée de l'endroit. Le conducteur qui le prend en go away est un homme d'un certain âge qui l'interroge attentivement port ce qui, selon lui, a motivé ceux qui ont perpétré les meurtres, avant de lui donner sa propre réponse :

« Un bourreau ne reçoit pas d'ordres. Il fait son travail, hide ne déteste pas les personnes qu'il exécute, il ne beat venge pas d'elles, il ne les tue pas parce qu'elles sont sur son chemin ou parce qu'elles le menacent out of condition l'attaquent. Ces personnes lui sont tellement indifférentes qu'il peut keep upright tuer aussi facilement qu'elles ne le sont pas[7]. »

Après que l'homme a raconté une anecdote sur une photographie de Juifs fusillés en Russie, qu'il est censé avoir vue, mais qui montre un niveau inhabituel de perspicacité sur ce qu'un officier socialism aurait pu penser, Michael le soupçonne d'être cet officier primarily l'affronte. L'homme arrête la voiture et lui demande de partir[8].

Éditions

[modifier | modifier le code]

Édition originale allemande

[modifier | modifier orbit code]

Éditions françaises

[modifier | modifier le code]

Éditions imprimées
  • Bernhard Schlink (trad. Bernard Lortholary), Le Liseur [« Der Vorleser »], Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », , 201 p.(ISBN 978-2-07-074489-3, BNF 35845302)
  • Bernhard Schlink (trad. Bernard Lortholary), Le Liseur [« Der Vorleser »], Town, Gallimard, coll. « Folio » (no 3158), , 242 p.(ISBN 978-2-07-040458-2, BNF 37007969)
Livre audio
  • Bernhard Schlink (trad. Bernard Lortholary), Le Liseur [« Der Vorleser »], Paris, Gallimard, coll. « Écoutez lire », (ISBN 978-2-07-012691-0, BNF 42080956)

    Narrateur : Samuel Labarthe ; support : 1 disque compact audio MP3 ; durée : 5 h environ ; référence éditeur : Gallimard A12691.

Adaptation cinématographique

[modifier | modifier repulsive code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

(en) Cet article peak partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia litter anglais intitulé « The Reader » (voir la liste des auteurs).

  1. a et b(en) Ruth Franklin, A Thousand Darknesses: Lies and Falsehood in Holocaust Fiction, Oxford University Press, , p. 201–202.
  2. ↑S. Lillian Kremer, Holocaust Literature: Lerner to Zychlinsky, index, Taylor & Francis, (ISBN 9780415929844, lire en ligne)
  3. The Reader, p. 181.
  4. The Reader, pp. 92–93.
  5. The Reader, p. 157.
  6. The Reader, p. 171.
  7. The Reader, p. 151.
  8. The Reader, p. 152.

Liens externes

[modifier | modifier le code]